ras le bus

~Février 2014~ A l'heure où certains s'évertuent à  vouloir faire passer à nouveau  le bus  Liane 4 rue Villedieu & Tanesse ,  il est bon de lire le témoignage suivant ; Il permettra de se rendre compte de la réalité  des choses :on s'entête à laisser  la circulation de l'entrée de ville et les bouchons dans les petites rues, au bénéfice d'un grand axe que l'on laisse en sens unique ! Nous allons rappeller  à MM. Juppé et Robert leurs engagements [1] ...

[1]    http://ruetanesse.canalblog.com/archives/2013/11/21/28481839.html

..................................................................................................................................................                (Attrapé sur le net, le témoignage d'une blogueuse, du temps où le bus passait dans la rue Tanesse ):        "   [...]  J'ai l'idée géniale de prendre le bus pour arriver plus vite à destination (alors que j'aurais pu marcher). Super, il arrivait au moment où je prenais la décision... je monte, et c'est parti pour le trajet que je faisais très régulièrement quand j'étais au lycée... nostalgie de retrouver ce chemin si familier, reliant le lycée au centre ville que l'on prenait dès que l'on avait le temps de s'éclipser une heure ou deux... Rue Tanesse. Une mini place tout en long sur laquelle débouchent 4 rues. Le bus s'engage, tourne, et....reste coincé. Une voiture est garée là, juste sous un panneau "INTERDICTION DE STATIONNER, FOURRIERE", juste devant le bus bloqué qui risque de l'enfoncer s'il bouge. Le chauffeur peste, klaxonne deux loooooooongues fois, peut être le conducteur va t il descendre ? Non. Blasé - on sent qu'il a l'habitude - il appelle la fourrière, ouvre les portes, invitant ainsi les impatients à descendre. Nous nous retrouvons à 5 à l'avant du bus. Un couple de vieux sur les deux sièges avant à droite qui est resté impassible et n'a pas bougé. Un vieux papi avec des lunettes noires et une cane qui n'arrêtait pas de se déplacer et qui faisait la circulation à travers les vitres pour les voitures pouette-pouettantes qui venaient s'agglutiner sur la place que le bus bloquait en travers. Et une dame, la quarantaine, blonde, imper noir et bottes en cuir, aussi excitée que moi, qui est un peu devenue ma copine pendant l'attente.

Elle : "ça va durer longtemps vous croyez ?"
Moi : "ben je sais pas moi je reste, j'ai jamais vu la fourrière embarquer une voiture, j'ai envie de voir !"
Elle : "oh oui chouette ça me plait... ça fait quinze ans que j'ai pas pris le bus, c'est génial ! j'ai bien fait... en plus je débauche de l'hôpital là, je vais faire les boutiques, j'ai le temps...je suis toute contente !" (NB je crois que je ressemblerai à ça dans quelques dizaines d'années)

 

 Folle journée

Le chauffeur - qui reste coincé comme ça une fois par jour sur cette ligne - commence à discuter avec les policiers de la circulation venus mettre un pv - la dame blonde est euphorique, tellement qu'elle décide qu'elle est satisfaite du spectacle et nous quitte -, tandis qu'une mamie folle dans la rue s'improvise agent de la circulation, elle s'agite de voitures en voitures qui continuent d'arriver de partout. Finalement, le chauffeur nous conseille de partir, et au bout de 20 minutes, malgré mon principe du "si je commence à attendre, j'attends jusqu'au bout, quel que soit le temps que ça prendra", je descends et je marche, le sourire aux lèvres."  ---> Source : http://moutarduruguay.canalblog.com/archives/2008/01/08/7496130.html